Depardieu. Favori du Prix d'interprétation pour son rôle de crooner dans Quand j'étais chanteur |
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Cannes Quand
j'étais chanteur *** |
Touché par l'histoire, Super Gégé. Par l'histoire et son auteur, Xavier Giannoli, garçon fébrile, artiste aigu qu'il est d'une certaine manière venu protéger ici, dans ce festival qui tend à manger tout crus ceux que leurs nerfs trahissent. Qu'il se détende, Xavier (Palme d'or du court-métrage 1998), son film, de facture minimale et d'inspiration modeste, est une ode à la mélancolie d'une jolie densité humaine ; une variation attachante sur le sentiment amoureux qui transmet une bonne humeur salutaire. Lors de la première projection, les festivaliers ont quitté la salle avec un sourire accroché à leurs lèvres, en fredonnant un air charmant de Michel Delpech ; celui qui donne son titre au film. Sans être exactement
une comédie, le film a mis les premiers spectateurs de bonne humeur. |
Xavier Giannoli emprunte à François Truffaut lorsqu'il vous fait dire : "Les chansons disent la vérité, surtout quand elles sont sentimentales." Oui, ce qui me rappelle cette scène
où le personnage de Fanny Ardant dans La femme d'à côté
clamait combien Ne me quitte pas de Brel avait un sens profond
pour elle. Le film souligne aussi la beauté de cette chanson absolument
fantastique de Christophe et que je ne connaissais pas : Les paradis
perdus. Sublime. Il y a un art là-dedans. |