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"Il
nous faut de l'amour"
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BON DE COMMANDE
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(Lempdes)
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- Intermarché (Le
Cendre)
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Un "reflet"
gravé au studio Soundworks, seize titres incontour-nables
ou méconnus, mais tous griffés de la patte
Chanone.
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| Après
deux efforts en solitaire, où Chanone chantait l'amour
et la joie de vivre, l'orchestre au complet s'est retrouvé
au studio Soundworks pour immortaliser des années de
complicité passées à faire danser les
foules. |
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Sobrement
intitulé "Alain Chanone et son orchestre",
ce troisième album sort à l'heure où
l'artiste et ses musiciens animent chaque soir le village
gastronomique de la foire de Clermont-Cournon.
En quatorze titres et deux
journées d'enregistrement, c'est tout l'univers cher
à Chanone que l'on retrouve aux premières
notes : le musette, dans sa joyeuse fraîcheur, débarrassé
des poncifs et des clichés, les danses éternelles
(valses, boléro, cha cha cha, slows), mais aussi
le zouk ou la variété contemporaine.
On retrouve ainsi, enchaînés
dans la plus pure tradition des disques de danse, de très
belles versions de Sardou ("S'enfuir et après"),
Abba ("Fernando"), Notre-Dame de Paris, exemples
parfaits de maîtrise vocale et instrumentale.
L'album se clot sur "Mon
Aveyron", petite perle traditionnelle au très
beau texte, écrit par Thierry Roques, l'homme de
Renaud et Cabrel.
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Perpétuer
et renouveler. Le credo de Chanone n'a jamais été
si bien défendu (hors scène) que sur cet album.
Accordéon impeccable pour jouer le musette dans son
véritable esprit, trompette sobre et toujours bien
placée, voix toujours parfaites .... |
| Comme un post-scriptum,
à l'attention de son cher public, qui sait combien Chanone
est attaché aux valeurs de la chanson française... |
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....autant de naturel
et de bon goût qui ont convaincu Jeff
Chalaffre, un des hommes de Wazoo,
de se pencher sur l'écriture d'une tendre roucoule,
"Princesse".
Un gracieux slow d'été
qui devrait faire un malheur sur les pistes de danse et
qui semble avoir été composé uniquement
pour Chanone et son orchestre ...
Les "Regrets"
de Chanone
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Jamais
on ne pourra reprocher à Chanone le moindre opportunisme,
l'envie faisandée d'accrocher coûte que coûte
le wagon. Intègre ?
Seulement amoureux, de la mélodie léchée
et des grandes déclarations, enflammé et chaleureux
comme un slow langoureux. A une certaine époque, les
45 tours s'arrachaient et le bal remplissait encore son office
socioculturel. La lumière baissait, les rires se faisaient
chuchotements et l'attente plaisir.
Oui, les enfants, la série de slows finissait alors
d'unir vos parents, sous l'oeil complice du maître de
cérémonie, couramment appelé chanteur.
Car c'est le chanteur qui fait le slow. A quoi bon tergiverser,
pinailler puisque cette loi est immuable...
Chanone sait chanter, assurément. "Regrets",
CD deux titres co-écrit avec Jeff Chalaffre, première
épée chez Wazoo, prouve de manière irréfutable
l'extrême qualité de l'écriture et l'imparable
efficacité du genre. Relevé par la guitare sèche,
nappé de cordes et piqueté d'une légère
caisse claire : "Regrets".
Avec "Princesse", la recette prend du corps. Technique
impeccable, puissance maîtrisée, le tout sur
grondement de guitares, coup du colonel et envolée
piaillante de six cordes.
Net et sans bavures. Chanone aime le travail bien fait, une
affirmation que sa tournée sur les bords de la Méditerrannée
ne viendra pas démentir.
Et, si vous ne pouvez découvrir Chanone (et son orchestre
au complet), c'est vous qui en aurez des regrets.
H.
D. |
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